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jeudi 9 février 2012

Giansanti : du bois au métal qui donne de l'argent


Nés menuisier, les établissements Giansanti de Loudun sont devenus chaudronniers. Avec succès et une hausse du chiffre d’affaires de 13 %.



Un bel exemple de reconversion réussie, en partie grâce au personnel.
Un bel exemple de reconversion réussie, en partie grâce au personnel.
Un bond de dix-huit places au top des entreprises ne passe forcément pas inaperçu à Loudun comme ailleurs. Cette performance réalisée par les Établissements Giansanti ne tient pourtant pas du miracle. Elle est même le fruit de plus de soixante ans d'histoire et de quatre générations de Giansanti.
Tout a commencé à la fin des années 30, quand l'arrière-grand-père de Laurent Giansanti, l'actuel dirigeant, a quitté l'Italie pour Loudun. Menuisier, il a d'abord travaillé pour les moulins. La bascule vers le métal a lieu avec le grand-père dans les années 50 : les moulins disparaissent au profit des silos, et les établissements Giansanti deviennent chaudronniers. En 1975, le père prend la suite à la mort du grand-père, jusqu'en 2000 où Laurent se saisit des commandes avec son épouse Nathalie. « Le grand chef, c'est lui, résume-t-elle. Il a la partie technique, moi l'administration et la gestion du personnel. Mais les décisions importantes, nous les prenons à deux. Nous sommes très complémentaires. » Un duo qui a permis à l'entreprise de côtoyer les sommets passant d'un chiffre d'affaires de 5,110 M€ en 2009 à 5,776 M€ en 2010 quand nombre de sociétés essuyaient la crise avec fracas. « On travaille surtout dans la grande région et on a un peu moins de concurrence, justifie Nathalie Giansanti. On est aussi beaucoup sur le terrain, et, avec quatre générations dans le métier, on a une sérieuse réputation. On n'est peut-être pas meilleurs que des collègues. On se différencie sur le service et la réactivité. Quand un client appelle, il y a toujours quelqu'un pour dépanner. »
 " Le personnel se bat pour la boîte "
Spécialisée dans le matériel de stockage et de manutention de produits en vrac (pour les céréales ou l'alimentation animale), la société n'hésite pas à mettre une équipe d'astreinte durant la période des moissons. Travaillant essentiellement pour les coopératives agricoles, les négociants en grain, les usines d'aliments pour bétail et les minoteries (85 % du CA), Giansanti ne met pour autant pas tous ses grains dans le même silo et a investi depuis quelques années dans un centre de découpe laser à destination d'entreprises loudunaises telles que CEIT ou Carré Galopin. Et même si l'année 2012 ne s'annonce pas des meilleures, Nathalie Giansanti reste optimiste. « Notre force, c'est notre personnel. Il se bat pour la boîte. Les employés ont la mentalité d'entreprise telle qu'on l'avait il y a cinquante ans. Ce sont des bons. »
 A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou http://goo.gl/a6IeB

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