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mercredi 5 septembre 2012

A Édouard-Herriot une rentrée des plus calmes


Siméon Berger a procédé à l'appel des élèves pour sa première rentrée en tant que directeur.

Siméon Berger a procédé à l'appel des élèves pour sa première rentrée en tant que directeur.
Comme l’ensemble des écoles de Châtellerault, Édouard-Herriot a fait sa rentrée hier. Avec plus de 160 élèves et un nouveau directeur.
Acôté, à l'école maternelle France-Souché, il y a belle lurette que les enfants sont rentrés dans leurs classes. Mais, à Édouard-Herriot, chez les grands, on procède à l'appel officiel dans la cour de l'école. Et ça prend du temps. Trop de temps visiblement pour cette petite fille et son papa qui piétinent le bitume. « On commence par les CP pour finir par les CM2, analyse le père en habitué. Et comme elle entre en CM1, ça prend du temps. » « C'est toujours long comme ça », résume la fillette, un poil impatiente.
 " Des conditions nécessaires pour bien travailler "
Pour d'autres, on est au-delà de l'habitude. C'est tout simplement la routine. « On a cinq enfants, explique le père de famille. Donc, les rentrées des classes, on commence à connaître. »
Un qui n'a pas trop l'habitude, paradoxalement, c'est le directeur. Agé à peine de 26 ans – « mais avec de l'expérience », nous précise-t-on comme si on mettait en doute ses compétences – Siméon Berger effectue sa première rentrée des classes, tout juste nommé à la direction de l'école élémentaire de Châteauneuf.
Mais lui non plus ne se laisse pas gagner par le stress. « La rentrée se passe tout à fait bien, se réjouit-il. J'ai pris contact avec l'équipe enseignante et tout se déroule parfaitement. » Il faut dire que, bien que nouveau, Siméon Berger n'est pas un inconnu. Il était enseignant à Herriot avant de prendre, l'an passé, la direction de l'école Matisse.
200.000 € de travaux en deux ans
Avec 160 élèves – plus quelques inscrits de dernière minute qui se sont fait connaître hier matin – pour huit classes, soit une moyenne de vingt élèves par classe, l'école Herriot a effectué une rentrée sereine hier. « Ce n'est pas confortable, rétorque le jeune directeur. Compte tenu du quartier et de sa population, ce sont des conditions nécessaires pour bien travailler. »
La rentrée étant parfois synonyme de bonnes nouvelles, l'équipe a appris le maintien du poste d'auxiliaire de vie scolaire dont la suppression avait été annoncée. Et après de gros travaux l'an passé avec la réalisation d'un ascenseur, la réfection des sanitaires et le changement des huisseries, l'école a bénéficié d'aménagements supplémentaires, plus modestes, avec un rafraîchissement des peintures complet. Au total, sur les deux ans, 200.000 € de travaux y auront été réalisés, constatés de visu par le maire Jean-Pierre Abelin et Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation. C'était vraiment la rentrée pour tout le monde hier matin.
 A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement via le lien suivant http://goo.gl/ZM1f7 ou encore en scannant le code ci-dessous.
en savoir plus
> Classes. Deux classes ont été fermées à Littré-Lakanal et la maternelle des Minimes compensées par deux ouvertures dans les écoles élémentaires d'Antoigné et de Painlevé. Même s'il faut attendre quelques jours pour connaître le chiffre exact, il devrait s'établir autour de 2.400, soit une légère baisse, avec une moyenne de 22 à 23 élèves par classe.
> Numérique. Les technologies numériques seront expérimentées dans le Châtelleraudais. Des tablettes numériques équiperont une classe de l'école Jacques-Prévert et des tableaux blancs interactifs vont être confiés aux écoles Jean-Zay, Léo-Lagrange, Maurice-Carême et Jules-Ferry.
> Restauration. De nouveaux cycles de menus vont être mis en place avec du poisson deux fois par semaine au lieu d'une fois par quinzaine. Le bio sera aussi en hausse, il constituera 16 % des repas en 2012.
> Déplacement. « Carapate » et « Caracycles » continuent avec deux nouveaux projets dans les écoles Carpantier et Ferry.
> Rythmes scolaires. Même s'il ne se dit pas contre la réforme envisagée des rythmes scolaires, Jean-Pierre Abelin avertit qu'il faudra une compensation. Si le mercredi devient travaillé, ce sont en effet tout un lot de services qui doivent être activés : garderie, déplacements, restaurant scolaire éventuel… « C'est un coût de 350.000 € », évalue le maire.
> Dérogations. Les demandes de dérogation font l'objet d'un calendrier précis avec remise de dossiers et passage devant une commission. Une centaine de dossiers sont étudiés chaque année et « 80 % sont satisfaits », explique Anne-Florence Bourat, adjointe à l'éducation, pour des demandes souvent liées au travail. « Il n'y a pas de rejet d'écoles ou de quartier », explique Jocelyne Dejoux, inspectrice de l'Éducation nationale.
> Travaux. Sur l'année, 650.000 € de travaux auront été réalisés. « Sur le mandat, on sera aux 10 millions d'euros que nous avons annoncés, explique Jean-Pierre Abelin. A comparer au 1 million consacré dans le mandat précédent. »
Laurent Gaudens

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