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lundi 5 novembre 2012

Résallia, pont économique entre Touraine et Poitou



Deux cents entreprises s'étaient donné rendez-vous voilà deux ans.
Deux cents entreprises s'étaient donné rendez-vous voilà deux ans.
Châtellerault accueillera la deuxième édition de Résallia le 29 novembre. Pour permettre aux entrepreneurs d’Indre-et-Loire et de la Vienne de se connaître.
Au début de Futurallia, on partait pour une opération lointaine, et à l'autre bout du monde, on rencontrait l'entreprise implantée à côté de la sienne et que l'on cherchait.Le constat, établi par David Cottereau, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne, et par ailleurs P-DG d'Enviro-Devéloppement, est à l'origine de la naissance de Résallia : aider les entrepreneurs locaux à se rencontrer, par-delà les frontières départementales.
La première édition s'est déroulée voilà deux ans à Châtellerault et, pour une première, a réuni pas loin de deux cents entreprises des secteurs industriel et du bâtiment-travaux publics. La nouvelle édition, qui se déroulera salle de l'Angelarde le jeudi 29 novembre, complétera le panel avec des entreprises évoluant dans le domaine de l'environnement
" Dix rendez-vous en un après-midi c'est impossible si on est seul "
« Le but est d'aider les entreprises à se connaître car on va souvent chercher loin ce qu'on a à côté », explique Jean-François Lherm, porte-parole du Groupement interprofessionnel du Châtelleraudais (GIC).
Chaque postulant, avant le jour de la rencontre, exprime ses souhaits. A son arrivée, il lui est remis un planning de dix rencontres de 20 minutes, censées correspondre à ses attentes. « Il ne s'agit pas de signer un contrat sur place, reprend Jean-François Lherm, mais plus de se voir après. Avoir dix rendez-vous dans un après-midi, c'est impossible si on fait ça seul. »
Ce que confirme Samuel Lostis. L'entrepreneur châtelleraudais spécialisé dans le recyclage, par ailleurs vice-président du GIC, présent lors de la première édition comme simple participant, a décidé de revenir en tant que partenaire cette fois.« L'objectif est de faire connaître son entreprise mais aussi son domaine d'activité. Cela permet aussi de conforter des relations que l'on n'a pas le temps de voir sans cela. »
C'est aussi l'avantage de franchir la frontière sans bouger, comme le souligne Gérard Béauce, président du GIC, et P-DG de l'entreprise Vias. « Moi qui habite la Touraine et qui a une entreprise à Vias, je trouvais intéressant que les départements travaillent ensemble. »
Une attente visiblement partagée puisque 40 % des participants sont originaires d'Indre-et-Loire. « Il y a un tropisme naturel entre le Poitou et la Touraine, explique Gérard Vincent, vice-président de la chambre de commerce et d'industrie de la Touraine. Nous avons beaucoup plus de relations avec la Vienne qu'avec Orléans. »
A la manière d'autres rencontres, comme Oser Réso à Poitiers ou Ecobiz à Tours, le but est aussi de permettre à des entreprises de se rapprocher pour décrocher plus facilement des marchés. En 2010, trois entreprises s'étaient rencontrées à Châtellerault. Cette année, elles ont créé une entité qui les représentera. Deux participants de moins pour Résallia certes, mais une force en plus pour l'économie locale.
Résaia, jeudi 29 novembre, salle de l'Angelarde, de 13 h 30 à 18 h 30.
Laurent Gaudens

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