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vendredi 31 mai 2013

Une zone industrielle en développement

Paldive est l'une des 79 entreprises que compte la zone industrielle de l'avenue de Ouagadougou. Avec certains poids lourds comme Agritubel (100 salariés), spécialiste en matériel pour l'élevage bovin, Cegid (85 collaborateurs), éditeur de logiciels spécialisé dans le domaine de la gestion des collectivités territoriales ; Elis, (100 personnes), blanchisserie industrielle ; ou Cofatech (70 personnes), spécialiste du conditionnement unidose pour la cosmétique. Mais c'est surtout une multitude de petites entreprises – au total 900 personnes sont employées sur la zone – qui évoluent dans des domaines d'activité très variés : conditionnement, matériel agricole, fabrication d'équipements de transport ferroviaire, fabrication de mobilier, transport routier… « Il y a une multitude d'entreprises très diversifiées, analyse Jean-Claude Cheminade, adjoint à l'économie. Il n'y en a pas vraiment de très grosses, mais ça évite certaines difficultés au cas où il y aurait un petit clash. »
Face à des problèmes d'accessibilité bien identifiés, la municipalité a mis en place divers outils comme une mission de prospection pour amener de nouvelles entreprises, l'utilisation du fonds Géris qui a permis la création d'une centaine d'emplois et la labellisation Viennopôle pour permettre notamment l'équipement en fibre optique de la zone. « Le problème c'est que les efforts ne sont pas très partagés, souligne Jean-Claude Cheminade. Alors que 60 % des salariés ne sont pas de la ville, c'est Loudun seul qui en supporte les frais. »
Ce manque de coordination désole également Gilbert Régent, président du club des entrepreneurs. « On a besoin de travailler ensemble », explique-t-il, visant les politiques tout autant que les entreprises. « Il y a de grosses structures qui ne s'intéressent pas du tout à la vie de la zone. »

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