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lundi 3 juin 2013

Un tremplin pour deux


Junk Fizz, vainqueur du Tremplin, a fait la première partie d'Orlando Poleo. Junk Fizz, vainqueur du Tremplin, a fait la première partie d'Orlando Poleo.
Première : un tremplin musical était organisé dans le cadre de Jazzellerault. Et il a couronné deux vainqueurs : Junk Fizz et Jazz Up My Pumpkin.

L'enseignement mène à tout. Même à la scène. C'est la preuve faite par Junk Fizz vendredi sur la place Émile-Zola, groupe qui a lancé la soirée avant le concert d'Orlando Poleo.
Tous les membres de la formation sont en effet de (jeunes) enseignants dans diverses structures d'apprentissage musical, à Châtellerault ou à Poitiers.
Arnaud Perrin (batterie), Guillaume Dujon (basse) et Jean-Louis Loiseau (saxophone) se sont rencontrés par le biais de Julien Queriaud (claviers). « On a eu envie de tester un quatuor en nous mettant d'entrée de jeu sur des compositions communes », explique Jean-Louis Loiseau. Chacun y a amené ses références, Guillaume son goût pour le groove, Arnaud celui du jazz français, Julien sa passion pour le jazz en général et Jean-Louis sa formation jazz et classique.
 " Aller à la pêche aux groupes "
Le groupe s'est formé voilà deux ans. La première année, il a fait ses gammes, caché du public. Puis, l'été dernier, il s'est décidé à sortir à la lumière : en Espagne tout d'abord, avant de faire la tournée des bars de Poitiers et de finir à Cap Sud.
Co-lauréat avec Jazz Up My Pumpkin, passé de son côté dimanche sur la scène départementale du premier Tremplin organisé par La Nouvelle République-Centre Presse, France Bleu et Jazzellerault, Junk Fizz a eu l'opportunité de se produire devant un nombreux public réuni sur la place Zola.
Première belle scène
« C'est notre première belle scène », se réjouissait avant leur set Jean-Louis Loiseau et ses partenaires. Après, pour cause d'obligations professionnelles, le groupe se mettra un peu en sommeil durant l'été avant de reprendre le travail à la rentrée.
Pour le Tremplin, ce sera aussi le moment de se remettre au travail. Car Patrick Fournier, directeur de Jazzellerault, est convaincu d'avoir là un bon outil. « C'est une belle initiative, se félicite-t-il, car cela permet d'aller à la pêche aux groupes que l'on ne connaît pas encore. C'est très intéressant de mettre en valeur des jeunes dont on espère qu'ils pourront faire carrière par la suite. » C'est tout le mal qu'on leur souhaite.

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