Une ouverture à quatre temps

Orlando Poleo a conclu la soirée. - (Photo Patrick Lavaud)

Ça y est, Jazzellerault est bien lancé. Les gros nuages et la pluie de ces derniers jours avaient fait craindre le pire, mais c'est sûr « il y aura une éclaircie » annonçait encore vendredi matin Patrick Fournier, directeur de Jazzellerault.
D'éclaircie, il n'y aura pas eu. Pas le moindre rayon de soleil. Mais heureusement pas de pluie non plus. Et c'était bien l'essentiel pour les organisateurs et les bénévoles qui bossaient depuis des jours pour que cette ouverture soit digne de ce vingtième anniversaire.
Ils ont croisé les doigts et ils ont bien fait. A l'heure ou Pueblo Nign ouvrait le bal sur la place Émile-Zola – une première puisque la place n'avait pu être prête à temps l'an passé – le pari semblait gagné.
Le public, pas très étoffé au départ, était bien mieux dans cette place à l'abri qu'au grand vent du boulevard Blossac. Junkfizz, juste après, et Le Philippe Petit trio accompagné de Florence Grimal n'ont fait que confirmé l'impression. On commençait à se sentir bien dans cet écrin. Ne manquait plus qu'Orlando Poleo – avec trois quarts d'heure de retard – pour réchauffer l'ambiance. Jazzellerault a bien lancé sa vingtième édition. Et de belle manière.