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jeudi 28 novembre 2013

7. La (belle) vie d'Adèle

« Au début, j'étais un peu perdue. » - « Au début, j'étais un peu perdue. »
« Au début, j'étais un peu perdue. »
Originaire d’Alsace, Adèle Saint-Martin découvre Châtellerault, le lycée et l’école de cirque. Et ne s’ennuie jamais.
Elle est d'un petit village, à côté de Strasbourg. « Je ne m'étais jamais éloignée de chez moi plus d'une semaine », avoue Adèle Saint-Martin. Alors, partir pendant deux mois, loin de chez elle, « c'est dur », reconnaît-elle. Mais pas de regrets pour autant. « Ici, c'est une deuxième famille, dès que quelqu'un est triste, tout le monde est derrière. Et puis, entre les cours, le cirque et les devoirs, on ne s'ennuie jamais, on n'a pas le temps de penser à la famille. »
Trop contente d'avoir réussi à intégrer l'école de cirque de Châtellerault. « Quand j'ai reçu la réponse de l'école, j'étais super-contente, même si j'étais aussi reçue à Châlons. » Elle était en effet convaincue de ne pas y parvenir. « On était 54. Je voyais les autres faire des trucs impressionnants. Je me disais que c'était mort et que je m'étais quand même bien amusée. » Surtout que les sélections au mois de mai lui avaient bien plu. « C'était stressant mais super-chouette, entre nous, il n'y avait pas de compétition, on se parlait, on rigolait ensemble, on a pu parler aux autres promos, aux profs, très sympas. »
 " On se dit que c'est la bonne école "
Depuis septembre, elle découvre sa nouvelle vie. « Au début, j'étais un peu stressée. J'habite un petit village, là c'est une ville, j'étais un peu perdue. » Avec le lycée, l'école et l'internat, c'est parfois un peu difficile. « Tout cumulé, c'est dur, mais c'est franchement super-bien, je n'arrêterai jamais. » Elle a, en plus, la chance d'être avec une autre élève, Mélanie que nous avons présentée il y a quinze jours, en famille d'accueil le week-end.
Elle a aussi l'avantage d'avoir amené de son Alsace natale, une de ses copines, Fanny, qu'elle connaissait de son école de cirque qu'elle avait intégrée alors qu'elle était en quatrième. « Ça aide un peu de connaître quelqu'un. » Car le début, à l'école, était éprouvant, uniquement centré sur la préparation physique. « Au départ, c'est dur, puis on prend le rythme. C'est surtout quand on voit les autres promotions, quand on voit comment ils sont doués, qu'on se dit que c'est la bonne école. »
 Vous connaissez désormais les sept élèves que nous suivrons durant ces trois années. Continuez à surveiller votre quotidien, nous évoquerons leur parcours tout au long de l'année.
en savoir plus
Un blog pour les retrouver
Pour ne rien manquer de cette rubrique à suivre pendant trois ans (lire ci-contre), le site internet de La Nouvelle République accueille un blog « Carnet de piste » qui reprendra les articles parus mais sera ouvert à des contributions particulières des élèves. Vous pouvez également retrouver carnet de piste sur Facebook.
www.nrblog.fr/ carnet-de-piste/
à suivre
Une histoire de trois ans
Une nouvelle promotion vient de faire son entrée à l'école de cirque de Châtellerault, la « promo 16 » ou « P16 » – ils sortiront bac en poche en 2016 – pour les très intimes. Dix-huit élèves qui rêvent de cirque, parfois depuis l'enfance, et qui ont réussi les sélections au mois de mai au milieu d'une soixantaine de postulants.
C'est le parcours de cette promotion que nous vous proposons de suivre jusqu'au bac dans trois ans. Parmi eux, sept élèves, volontaires, témoigneront de leurs attentes, de leurs apprentissages, découvertes, surprises et parfois de leurs doutes.
Depuis plusieurs semaines, nous vous les présentons. Après Malou Guerraz, Nicolas Allard, Lucie Pairault, Lilian Dufour, Mélanie Pasquier et Victor Rochais, voici la dernière Adèle Saint-Martin.
Laurent Gaudens

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