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mardi 10 décembre 2013

Un choc de simplification pour les maisons de quartier


Les quatre maisons de quartier ont paraphé la convention. - Les quatre maisons de quartier ont paraphé la convention. 
Les quatre maisons de quartier ont paraphé la convention.
Désormais, les maisons de quartier sauront à quelle sauce elles seront financées. Une convention vient d’être signée en ce sens.
François Hollande en rêvait, Jean-Pierre Abelin l'a fait. Le choc de simplification imaginé par le Président de la République est en œuvre à Châtellerault. Du moins, en ce qui concerne les maisons de quartier.
Grâce à une convention, signée mercredi dernier, les quatre maisons de quartier ont connaissance des subventions qui leur sont attribuées par la ville durant les trois prochaines années.
La première ville de la Vienne à signer une convention
« On répond à une demande de visibilité des maisons de quartier et également de la chambre régionale des comptes », explique le maire Jean-Pierre Abelin. Premier concerné, Hervé Guedjali, directeur de la Maison pour tous, confirme. « L'idée est double : avoir un engagement financier sur trois ans et avoir une reconnaissance du contrat de projet. Auparavant, on pouvait être financé par petits bouts sans qu'il y ait une cohérence d'ensemble. »
Mais si, sur le papier, ça paraît simple, il n'en a rien été. Brahim Benzerga, adjoint à la jeunesse et à l'animation des quartiers, a ainsi rappelé le long travail qui avait « commencé dès le début du mandat ». Il faut dire que le budget est de taille : 1,750 million d'euros au total comprenant les mises à disposition, 876.000 € pour les seules subventions (1).
« Châtellerault est la première ville de la Vienne à signer ce genre de convention » souligne Denis Renaudin, délégué de la Fédération de la Vienne des centres socioculturels qui souligne la concordance avec les conventions que les centres signent avec la Caisse d'allocations familiales.
Sandrine Friocourt, Sylvaine Malagu, et Annie Guyonnet-Marsac, respectivement présidentes des centres sociaux d'Ozon, des Renardières et des Minimes saluent toutes cette avancée.
Même David Simon, président de la MPT, ancien secrétaire de la section du Parti socialiste châtelleraudais, n'avait pas d'objection à l'heure de signer la convention. « Je suis ravi du fonctionnement que la MPT a avec cette collectivité qui nous soutient dans nos financements et dans nos projets. C'est essentiel. » Un vrai choc, non ?
(1) 165.000 € au centre social des Minimes, 261.000 € au centre social d'Ozon, 227.000 € à la MJD des Renardières ; 222.000 € à la Maison pour tous.
Laurent Gaudens

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