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dimanche 5 janvier 2014

La fève, une pépite au coeur de la galette


 

… ou ours blancs et Oasis à la boulangerie Colbert.
Qui aura la fève aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, les boulangers châtelleraudais planchent depuis plusieurs mois. Explications.
Dans la galette des rois, qui sera sur toutes les tables aujourd'hui, jour d'Épiphanie, une seule chose compte : les produits qui la font. Sauf qu'il y a aussi la fève, qui, aux dires de certains, aurait une petite responsabilité.
Boule et Bill ou ours blancs ?
Pour beaucoup, le marathon de la galette commence près d'un an à l'avance. Il faut d'abord choisir dans les catalogues fournis, principalement par les sociétés Prime et Alcara. « On les choisit en février-mars, précise Sylvain Raveau, pâtissier du boulevard Blossac. On prend deux à trois collections. » Pour lui, cette année, ce seront les tartes, les œufs de Pâques et les animaux de la ferme. A la boulangerie Colbert, rue Colbert, vous aurez le choix entre des ours blancs et Oasis, tandis que l'Atelier de Maxime, boulevard Blossac, a jeté son dévolu sur Boule et Bill.
Quel coût pour la fève ?
Naturellement, ces fèves ne sont pas gratuites. Mais difficile d'en savoir plus, chacun épiant la concurrence. Silence radio, à l'Atelier de Maxime, la boulangerie Colbert ne communique que sur la boîte de collection vendue de 18 à 20 €. Chez Raveau, on joue cartes sur table : chaque fève coûte de 70 à 80 centimes. Celles personnalisées au nom de la boulangerie s'élèvent à plus d'un euro. Et comme le pâtissier en écoule 1.200 à 1.400 par saison, le calcul n'est pas très difficile à faire.
La fève, un vrai atout ?
Chez Raveau, qui propose ses collections à part, « c'est difficile de savoir si certains viennent pour ça ». Toujours est-il que pour le pâtissier qui mise sur la grande qualité avec un prix en rapport, on est obligé d'avoir une fève de qualité.
L'Atelier de Maxime mise peu sur les collectionneurs en ne les vendant pas séparément « ou seulement à la fin s'il nous en reste ». Mais pour Maxime Allemand, il ne faut pas trop en faire sur la fève. « Pour moi, ça n'est pas ça qui fait vendre, c'est surtout la qualité. » Et, en ces temps de crise, sans doute aussi le coût. Mais c'est un autre débat.
Laurent Gaudens

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