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mardi 18 février 2014

Des brigadiers de la propreté


Christian Faustin-Leyback, Benjamin Martineau et Jordan Clément composent la brigade.
Une brigade pour la propreté et contre les incivilités vient d’être créée. Elle doit contribuer à améliorer l’image du centre-ville.
Ils sont trois et vous devrez vous habituer à les rencontrer : équipés de parkas fluos flockés « propreté, incivilités », Christian Faustin-Leyback, Benjamin Martineau et Jordan Clément ne passeront pas inaperçus dans le paysage urbain. Et c'est bien le but.
La brigade « propreté, incivilités », qui fonctionne à effectif complet depuis décembre, s'est vu attribuer trois missions : récupérer les sacs poubelles indûment sortis sur le trottoir et adresser la facturation de l'amende ; sensibiliser la population en donnant aux mauvais pratiquants les bonnes informations ; et enfin, assurer une prévention contre la pollution des mégots de cigarette.
Une mission inédite mais indispensable car si l'information sur les poubelles passe tant bien que mal, c'est loin d'être le cas concernant les filtres de cigarettes. « Les gens ne s'en rendent pas compte et ne le savent pas tous, déplore Laurence Rabussier, adjointe au cadre de vie. Mais un mégot jeté parterre s'en va dans la Vienne et pollue l'eau. Il n'y a aucun filtre concernant les eaux pluviales. »
Dotée de deux emplois d'avenir et d'un employé reclassé du centre technique, la brigade aura pour champ d'action le centre-ville ainsi que le centre de Châteauneuf et sera prochainement assermentée.
Elle n'aura en revanche pas en charge les déjections canines qui resteront à la charge de la police municipale pour « ne pas les mettre en difficulté ».
 Améliorer l'image du centre-ville
C'est en tout cas, aux yeux de la municipalité, une nouvelle étape dans l'amélioration de l'image du centre-ville. « Ça fait longtemps qu'on communique sur le sujet, poursuit Laurence Rabussier. On a mis en place des corbeilles, installé des conteneurs enterrés, maintenus trois jours de collecte en centre-ville. »
L'élue espère aussi un réflexe civique. « On est obligés de dépenser de l'argent pour avoir un minimum de propreté. C'est à chacun de ne pas faire en ville ce qu'il ne fait pas chez lui. »
en savoir plus
Le classement s'améliore
La ville de Châtellerault a adhéré, voilà deux ans, à l'Association des villes pour la propreté urbaine (AVPU). L'objectif de l'association est de quantifier la saleté à l'aide de données chiffrées. Au quotidien, les agents de la ville notent ce qu'ils trouvent : papiers, cannettes, crottes… Un rapport est établi tous les trimestres, qui permet d'identifier les points noirs et de donner un indice global de la salissure. « C'est un outil de mesure qui nous permet de savoir où il faut mettre davantage de moyens », indique Laurence Rabussier. Et aussi de se donner des moyens de se réjouir : en un an et demi, Châtellerault est ainsi passé de la catégorie rouge à la catégorie verte.
Laurent Gaudens

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