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dimanche 16 mars 2014

Le bien-être fait son trou au Salon de l'habitat


Isabelle Krzykawiak, dans son spa, au Salon de l'habitat.
On parle gros œuvre, toiture, économies d’énergie au Salon de l’habitat encore aujourd’hui. On commence aussi à y parler bien-être avec les spas.
Elle ne veut pas faire croire à une nouvelle mine d'or, au phénomène de mode du Châtelleraudais : des spas, Isabelle Krzykawiak en vend très peu. « C'est de l'ordre de un par an », confie la patronne de Jika piscines, installé depuis 1985 sur le rond-point de l'autoroute A10 à Naintré.
Mais, depuis qu'elle est présente sur le Salon de l'habitat de Châtellerault, il y a cinq-six ans, elle sent un certain engouement pour ses spas. « On a de plus en plus de demandes, explique-t-elle. Ça augmente tout doucement mais ça arrive. »
 " Pas plus de 45 minutes "
Pour cela, elle compte aussi beaucoup sur le spa qui sera bientôt en fonctionnement dans le magasin et qui permettra de tester directement les bienfaits du spa. « On peut les utiliser tous les jours mais pas plus de 45 minutes quotidiennement. L'eau est à 38° et le corps ne supporterait pas d'aller au-delà. »
La plupart sont installés sur les terrasses et sont utilisables tout au long de l'année. « Avec la couverture et l'eau jusqu'au cou c'est tout à fait faisable. Bon, c'est quand même mieux si la terrasse est couverte car il y a toujours le moment où l'on rentre dedans qui peut être difficile. »
Les candidats aux spas à domicile ont au-delà de 50 ans. L'âge des premières courbatures et également celui, pour certains, d'une aisance financière. Car si le premier prix est 3.600 €, celui pour trois places présenté au salon avec ses 24 jets d'eau nécessite un investissement de 7.000 €. Le bien-être, ça n'est pas toujours à la portée de toutes les bourses…
 Salon de l'habitat, parc des expositions du Chillou d'Ozon, aujourd'hui dimanche, de 10 h à 18 h. Entrée gratuite.
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Être ou ne pas être au Salon
Pour tout commerçant, la question se pose : faut-il être présent ou pas au Salon de l'habitat de Châtellerault ?
Et pour Isabelle Krzykawiak, la question ne se pose même pas : « Il est important de se faire connaître, montrer qu'on est là. Il y a beaucoup de fermetures alors il est toujours utile de montrer qu'on existe. Même s'il n'y a pas de vente au moment du Salon, c'est bénéfique tout au long de l'année. »
Et même si cela a un coût : en l'occurrence, 1.600  euros pour ce qui la concerne. « C'est un investissement qu'il faut faire. Ce Salon, il ne faut pas le louper », estime la commerçante.
Laurent Gaudens

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