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jeudi 30 octobre 2014

A pied, à vélo, en bus... quel moyen pour demain ?

 
Bus ou voitures partagées : demain, on n'aura peut-être plus à choisir, on prendra les deux.
A l’occasion des trente ans des TAC, l’agglomération réfléchit à ses transports de demain.
Au même rang que les poubelles et les trottoirs sales, les transports sont un des sujets épineux pour une municipalité. On l'a vu l'an passé avec l'adoption du nouveau plan de circulation des TAC (transports de l'agglomération châtelleraudaise) qui a échauffé l'esprit de bon nombre d'usagers.
Alors, à l'occasion du trentième anniversaire des TAC, l'agglomération souhaite lancer une réflexion sur l'avenir des transports. Avec un préalable : « On ne peut pas mettre une ligne de bus partout », explique Bruno Sulli, vice-président de l'agglomération en charge des transports.
" On ne peut pas tout miser sur le transport collectif "
« On ne peut pas tout miser sur les transports collectifs », ajoute Alain Taulelle, chargé d'étude, venu à Châtellerault à l'occasion d'une conférence-débat mardi sur le thème « Quels transports demain ? » à l'espace Clemenceau.
Et pour réfléchir à l'avenir, mieux vaut partir du présent : aujourd'hui, le réseau compte 550 arrêts dont la majorité est située en ville. « La mobilité doit aussi être communautaire », résume Bruno Sulli. Et pas facile de relier les 13 communes de l'agglomération. « Quand on veut aller de Thuré à Bellefonds, on fait comment ? questionne l'élu communautaire. Si on doit renforcer quelque chose, ce sera donc en milieu rural avant tout. »
« La problématique clé, c'est la desserte des communes de l'agglomération, confirme Alain Taulelle. La densité de la population est très faible et le coût en est donc très élevé. Il y a des solutions à trouver dans une panoplie de moyens. » La solution ne passera donc pas par de nouvelles lignes mais par d'autres services : covoiturage, voitures partagées, vélo, marche à pied… « On n'a pas forcément une réponse mais il faut accompagner les gens dans leur solution, estime Bruno Sulli. A Naintré, on met en place un covoiturage de solidarité. »
Covoiturage, voitures partagées, vélo, marche à pied
Les moyens mis en œuvre ne seront donc peut-être pas directement des moyens de locomotion mais des équipements l'accompagnement : parkings de covoiturage, boxes pour vélo, le tout à proximité immédiate d'arrêts de bus… et, pourquoi pas, la possibilité d'embarquer son vélo dans les bus de l'agglomération. Tout dépendra aussi des demandes du public.
Et au vu de la soirée de présentation, mardi soir, ça n'est pas gagné : il n'y avait personne…
Laurent Gaudens

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