Articles les plus consultés

lundi 24 août 2015

Ils ont trotté sous le soleil


Le prix de La Nouvelle République et Centre Presse a été remis en fin d'après-midi.
La météo incertaine a joué des siennes à l’hippodrome de La Roche-Posay. Avec, au final, une journée qui conforte la place hippique de la Vienne.
C'est un ouf de soulagement qu'a pu pousser hier en fin d'après-midi Jean-Pierre Quillet. Le président de la société des courses de La Roche-Posay a scruté le ciel avec inquiétude tout au long de la journée, les bulletins météo n'étant guère favorables. Mais, au final, les huit courses de trot prévues pour cette cinquième journée se sont toutes déroulées au sec. Pour autant, la météo a malgré tout fait quelques dégâts. « Certains ont dû avoir peur et ont préféré ne pas venir », expliquait Jean-Pierre Quillet, au regard des chiffres de la journée : 1.000 entrées payantes, c'est 200 à 300 de moins que lors des deux dernières journées.
Il pourra malgré tout se rassurer avec le plateau réuni. Hormis la première qui ne comptait que sept partants, toutes les courses enregistraient une quinzaine d'équipages. De quoi conforter la place rochelaise avant une année 2016 qui risque d'être cruelle pour le monde hippique. La baisse des paris aidant, 350 courses pourraient être amenées à disparaître l'an prochain. « Il ne faut pas rêver, témoigne Jean-Pierre Quillet, sur les 240 hippodromes que compte le pays, une cinquantaine devrait disparaître. »
Pas la peine non plus de tomber dans une psychose, analyse-t-il. Avec sept journées de courses, La Roche-Posay semble bien placée pour se maintenir. « Mais ceux qui n'ont qu'une ou deux courses par saison, ils seront morts. »
Pas question de rester inactif malgré tout. La Société des courses mène cette saison une enquête de satisfaction auprès de sa clientèle. Avec un premier constat : les spectateurs installés en tribune souhaitent ne pas bouger et avoir des animations entre les courses. Du coup, la remise des prix qui se fait actuellement à l'arrière devrait basculer devant le champ de course l'an prochain.
Avant cela, place aux deux dernières journées dont la prochaine le 6 septembre comptera pas moins de trois courses PMU télévisées. Et pour ne pas les manquer, il faudra changer ses habitudes la première étant fixée dès midi.
Résultats des courses :
1re course : 5, 6, 7, 1, 3 ;
2e course : 5, 4, 2, 6, 15 ;
3e course : 14, 10, 13, 9, 11 ;
4e course : 11, 12, 6, 3, 4 ;
5e course : 9, 4, 7, 10, 6 ;
6e course : 8, 13, 11, 6, 3 ;
7e course : 11, 3, 6, 4, 16 ;
8e course : 4, 3, 5, 11, 7.
L.G.

Montmorillon : au rendez-vous des tatoués


Cinq jeunes filles, plus ou moins tatouées, ont participé à cette première élection.
Ils sont venus par petits groupes, dès 20 h, horaire annoncé de début de manifestation – qui ne débutera au final qu'à 21h30 – aux abords du CAR (centre d'animation régional) de Montmorillon. Tout de suite, ils se sont reconnus comme faisant partie de la « famille » des tatoués. Difficile en effet de les rater : on cherche toujours sur certains les espaces encore vierges.
« Vous voulez nous poser des questions ? » Sous leurs airs de gros durs, Jessie (GCI Loco pour ses intimes facebookiens) et Teddy Dos Santos, venus de Jaunay-Clan, ont des choses à dire. Que c'est pas tous les jours facile d'avoir une passion aussi voyante, que ça fait du bien de se retrouver avec d'autres qui partagent les mêmes expériences, que ce serait bien que le regard des gens change un peu.
Valérie, de Châtellerault, raconte elle aussi volontiers la difficulté d'être une femme tatouée. Dur de trouver un job ou un petit ami quand le tatouage se fait plus voyant que ce que la mode actuelle tolère.
C'est pour rassembler cette famille qu'Angélique Gardie, tatouée discrète, a décidé d'organiser cette première soirée Miss Ink, après avoir monté l'an passé un premier concours sur Internet. La partie masculine a été abandonnée : seuls deux hommes s'étant manifesté. Chez les filles, cinq candidates. Cynthia, 23 ans, originaire du Puy-de-Dôme, a été élue Miss Ink ; Sindy, 29 ans, de la Vienne, sa première dauphine, elle est tatouée depuis 2 ans ; Justine, 24 ans du Cher, deuxième dauphine, Olivia, 36 ans, d'Alsace, tatouée depuis 14 ans et Léa.
Toutes sont venues vaincre leur timidité et s'offrir un podium qu'elles ne pourront avoir autrement. « Je faisais des défilés autrefois, témoigne ainsi Olivia mais j'ai dû arrêter à cause de mes tatouages. Ça ne plaît pas pour des défilés de lingerie. » Cette soirée leur permet de mieux s'assumer, racontent-elles. Avec à peine cinquante personnes en spectateurs, le chemin vers le grand public risque, en revanche, d'être encore long…
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens


VIDEO. Montmorillon : l'élection de Miss Ink... par lanouvellerepublique

dimanche 23 août 2015

Plongée dans le passé avec la Fête des blés

Démonstrations de battages à l'ancienne…
C’est à un retour aux campagnes du début du XX e  siècle qu’invite tout ce week-end à Champniers l’association du musée rural du Vieux-Cormenier.
 La Fête des blés, ça se mérite. Il faut d'abord la trouver et ne pas se fier au GPS qui persiste à vous envoyer dans les faubourgs de Civray. Comme un message subliminal des anciens dont c'est un peu la fête emblématique.
Ici, au Vieux-Cormenier, quand on finit par arriver, on comprend bien que la technologie, ce n'est pas vraiment le truc prisé. Ou alors celle d'il y a bien longtemps, quand on parlait de pistons et de bielle. Dans ce morceau de campagne du Sud-Vienne, on vient avant tout admirer ces vieux tracteurs dont on se demande comment ils peuvent encore rouler.
Mais, malheureusement, ces admirateurs se font de moins en moins nombreux, au grand dam d'Avelino Rodrigues, président de l'Association du musée rural du Vieux-Cormenier. « Ce sont des habitués qui viennent et surtout du troisième âge, déplore-t-il. On a du mal à attirer les jeunes. » Les champs de blé, ça n'est plus très tendance. « Ils préfèrent les boîtes de nuit », rigole le fermier présidentiel.
" Un peu toujours la même chose "
Il reconnaît bien volontiers que la fête des blés a comme un air de déjà-vu. « C'est la 42e, on est trop connus. C'est un peu toujours la même chose, tous les ans c'est pareil. On a du mal à amener des nouveautés ; On cherche des personnes qui pourraient amener autre chose. Et puis surtout, on manque de bénévoles. »
Pas sûr que les quelques présents en costumes d'époque sous la chaleur auront bien joué le rôle de facteur de renouveau. Néanmoins, ils seront encore là toute la journée pour faire revivre ce temps lointain des moissons qui réunissait tout un village dans les champs. Et, à l'époque, les jeunes étaient là…
  A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
pratique
Aujourd'hui, marché aux produits locaux. Moissons-battages et démonstration de labour.
16 h : spectacle de folklore « La Ronde des fins bois de Rouillac ».
Miget, vente de pains et broyés cuits au four à pain. Entrée gratuite.
A partir de 10 h, au Vieux Cormenier.
 Renseignements et réservations au 06.83.87.44.51 ou sur lecormenier.com.
Au lieu dit « chez Bernardeau » à Champniers.
Laurent Gaudens

VIDEO. Champniers : retour dans le passé avec... par lanouvellerepublique